Art & Book Fair: LITTLE HAITI DONNE LE TON.

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Sous l'initiative de" Little Haiti Art and book foundation"
dirige par James Louis et Djana Damas respectivement president et vice presidente de la dite fondation s'est tenue une grande foire culturelle le samedi 31 janvier 2004 a LITTLE HAITI.

Depuis quelques deux mois la promotion de cette foire via le net, des depliants, la radio a ete bien menee.

Le temps etait maussade ce samedi 31 Janvier a MIAMI.

Les organisateurs de la foire n'entendaient pas lacher prise.

Une pluie mi-diluvienne mi-fine se faisait sentir de facon sporadique.

Malgre tout, les organisateurs ont fait installler ca et la a la 82eme Street NE cote droit(la Rue hebergeant Radio Carnivale) des tentes pour exposer livres tableaux, objet d'art divers etc...

Au fur et mesure un public de tout age arriva.

Certains etaient venus voir, d'autres etaint venus acheter.

Non loin du lieu d'exposition au CENTRE JEAN JACQUES DESSALINES se tenaient successivement des conferences avec des auteurs de renom.

La liste etaient longue.

Citons entre autre Max Manigat, Kern Delince, Frank Laraque, Edwige Dandicat, Diana Abu Jaber, Genevievre Gaillard-Vante, Jessica Fievre, Bernadette Carre-Crosely, etc...

Bon nombre de ces ecrivains sont des Haitiens ayant fait leur preuve a l'etranger soit comme professeurs d'universite ou comme ecrivains tout court.

La caravane des conferences ebranlee vers 11h30 a ete poursuivie jusqu'a 10h du soir. Genevieve Gaillard-Vante a presente son ouvrage '"Ombre deu temps".

Jessica Fievre a expose les idees phares de "Les hommes en Rouge".Bernadette Carre-Crosely a permis a l'auditoire d'approfondir les idees de Villart Denis DAVERTIGE.

Cet ecrivain, reconnaissons le, est peu connu des jeunes Haitiens.

Mireille Sylvain David, cet ecrivain emigre depuis 32 ans, dans "Il faut sauver Elisabeth" a mis l'accent sur la couleur locale, ce qui n'enleve en rien a cette oeuvre son caractere ecclectique.

Dans l'apres midi les Frank Laraque, les Charles Dupuis, les Max Manigat ont presente respectivement leur derniere production.

Max Manigat a insiste sur la pauvrete des bibliotheques de la Floride en titres haitiens.

Selon M. Manigat la bibibliographie haitienne a nos jours oscille autour de de 30 000 titres.

Un dizieme de ces ouvrages ne sont pas encore disponibles en FLORIDE.

IL a profite pour encourager les Florido-haitiens a multiplier ces genres d'activite pour creer leur place au soleil.

Pour une fois les autres communautes de Miami ont pu se faire une idee differente des Haitiens.

Ces derniers se specialisent dans des activites ayant surtout rapport au show biz: festival, bal, carnaval...

ou des manifestations politiques pro ou anti gouvernementales en Haiti.

M. James Louis et Mme Djana Damas entendent redorer le blason haitien en Floride.

Little Haiti n'a pas ete choisi par hasard.

Cette zone semble avoir une reputation pas tres catholique aux yeux de plus d'un. Precisons tout de suite que les activites de LITTLE HAITI ART AND BOOK FOUNDATION ne se limitent pas a l'univers culturel haitien.

De nombreux etrangers ont pris part a cette foire soit comme conferenciers soit comme exposants.

L'annee prochaine, selon les organisateurs, la presence etrangere sera plus considerable.

D'ailleurs la foire est organisee dans l'interet des jeunes de MIAMI.

L'un des objectifs terminaux de cette activite est d'encourager tous les jeunes floridiens a lire. Un defi de taille, cependant, est a relever la question des langues au cours de ces genres d'activite.

Au cours de cette foire au moins trois langues ont ete utilisee:Francais, Anglais, Creole.

Les ecrivains haitiens en grande majorite priorisaient le Francais.

Le public, jeune pour l'essentiel, ne se retouvait dans la langue de voltaire.

Des ecrivains comme Diana Abu Jaber, Edwige Danticat...

intervenaient en Anglais.Les hispanophones, les creolophones les francophones souvent se perdaien dans les envolees realisees dans la langue de SHAKESPEARE.

Deja les organisateurs doivent penser, pour l'annee prochaine, un systeme de traduction a plusieurs entrees.

En somme, les Haitiens de la FLORIDE ont interet a multiplier ces genres d'activites pour inciter les jeunes a lire.

Malgre les progres immense de la technologie (internet, television...) rien ne remplace encore le livre.

Si en haiti "Livre en folie" devient un must annuel "Little Haiti Book Fair s'evertue a le devenir pour Miami.

Urbain JOSEPH

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